Chauves-souris
Les environs de la vallée de l'Indre au sud de Loches, et en particulier le territoire du village de Bridoré, présentent une alternance d’étangs, de cours d’eau et de massifs forestiers qui sont très favorables aux chauves-souris (parfois aussi nommées chiroptères). Ces mammifères jouent un rôle très important dans l'équilibre des espèces en régulant les populations d'insectes qui constituent leur principale nourriture. Une grande majorité d'espèces sont désormais protégées en Europe.
Le Plan National d'Actions Chiroptères considère le secteur de Loches (auquel appartient Bridoré) comme un secteur d'intérêt international en ce qui concerne les populations de chauves-souris.
Une méta-étude de 2019 de la LPO indique que dans un rayon de 20km autour de Bridoré, 19 espèces ont été recensées lors d’études acoustiques, 13 en hibernation, 26 en gîte de reproduction et 3 en activité de swarming dont 11 à moins de 5 km du projet éolien de Bridoré. Certaines espèces présentent une sensibilité avérée au risque de collision avec les éoliennes : la Pipistrelle commune, la Pipistrelle de Nathusius, la Sérotine commune, la Noctule commune et la Noctule de Leisler.
Ce constat est renforcé par les multiples bosquets environnants à la zone d’implantation projetée connectés par une mosaïque d’habitats ouverts (cultures de petites surfaces, de prairies ou encore de village rural). Cet ensemble constitue aussi bien une zone de chasse qu’un axe de déplacement préférentiel pour les Chiroptères.
Par ailleurs, la Forêt de Verneuil est susceptible d'accueillir des espèces arboricoles sensibles aux éoliennes, comme les Noctules ou les Pipistrelles. Or, les études actuelles montrent un impact fort sur les populations de Noctules et de Pipistrelles lorsque les éoliennes se trouvent sur le domaine vital de l'espèce. Cet impact négatif sur les populations est causé par la mort des individus par collision directe avec les pales des engins éoliens ou par barotraumatisme. Les espèces de grande taille sont capables de parcourir plus de 30 km pour atteindre des terrains de chasse éloignés. Leurs déplacements entre les différents massifs boisés du secteur sont donc fréquents et entraînent un risque de mortalité important causé par la présence éventuelle d’un parc éolien.
Enfin, rappelons que les chiroptères ont une forte activité d'essaimage à des fins de reproduction ou d'apprentissage par les jeunes des sites de reproduction. Une étude menée à l'automne 2018 à proximité du projet de parc éolien a mis en évidence une forte activité d'essaimage du Murin de Natterer, avec jusqu'à 3 000 contacts mesurés par nuit sur un site situé à 10km du projet d eparc éolien. Or, des études conduites sur cette espèces en Angleterre ont montré que les individus présents sur un site de swarming peuvent provenir de gîtes situés à une distance maximale de 24,8 à 63 km, avec des distances moyennes de 11,9 à 27,3 km (Parsons & Jones, 2003 ; Rivers et al., 2006).
Consulter l'étude de la LPO sur les chiroptères à Bridoré (2019) ici
Le Plan National d'Actions Chiroptères considère le secteur de Loches (auquel appartient Bridoré) comme un secteur d'intérêt international en ce qui concerne les populations de chauves-souris.
Une méta-étude de 2019 de la LPO indique que dans un rayon de 20km autour de Bridoré, 19 espèces ont été recensées lors d’études acoustiques, 13 en hibernation, 26 en gîte de reproduction et 3 en activité de swarming dont 11 à moins de 5 km du projet éolien de Bridoré. Certaines espèces présentent une sensibilité avérée au risque de collision avec les éoliennes : la Pipistrelle commune, la Pipistrelle de Nathusius, la Sérotine commune, la Noctule commune et la Noctule de Leisler.
Ce constat est renforcé par les multiples bosquets environnants à la zone d’implantation projetée connectés par une mosaïque d’habitats ouverts (cultures de petites surfaces, de prairies ou encore de village rural). Cet ensemble constitue aussi bien une zone de chasse qu’un axe de déplacement préférentiel pour les Chiroptères.
Par ailleurs, la Forêt de Verneuil est susceptible d'accueillir des espèces arboricoles sensibles aux éoliennes, comme les Noctules ou les Pipistrelles. Or, les études actuelles montrent un impact fort sur les populations de Noctules et de Pipistrelles lorsque les éoliennes se trouvent sur le domaine vital de l'espèce. Cet impact négatif sur les populations est causé par la mort des individus par collision directe avec les pales des engins éoliens ou par barotraumatisme. Les espèces de grande taille sont capables de parcourir plus de 30 km pour atteindre des terrains de chasse éloignés. Leurs déplacements entre les différents massifs boisés du secteur sont donc fréquents et entraînent un risque de mortalité important causé par la présence éventuelle d’un parc éolien.
Enfin, rappelons que les chiroptères ont une forte activité d'essaimage à des fins de reproduction ou d'apprentissage par les jeunes des sites de reproduction. Une étude menée à l'automne 2018 à proximité du projet de parc éolien a mis en évidence une forte activité d'essaimage du Murin de Natterer, avec jusqu'à 3 000 contacts mesurés par nuit sur un site situé à 10km du projet d eparc éolien. Or, des études conduites sur cette espèces en Angleterre ont montré que les individus présents sur un site de swarming peuvent provenir de gîtes situés à une distance maximale de 24,8 à 63 km, avec des distances moyennes de 11,9 à 27,3 km (Parsons & Jones, 2003 ; Rivers et al., 2006).
En savoir plus:
Consulter l'étude de la LPO sur les chiroptères à Bridoré (2019) ici