L’éolien aide-t-il à lutter contre le réchauffement climatique en France ?
Non seulement l'éolien en France n'aide pas à lutter contre le réchauffement climatique, mais en plus il contribue à l'accélérer.
En effet, la production d’électricité française est déjà très largement décarbonée grâce au parc nucléaire d’EDF (69% de la production 2021) et à l’hydroélectricité (12% de la production 2021). Ainsi, en 2021, le système français de production d’électricité a émis 36g de CO 2 par KWh produit.
Or l’éolien est une source de production d’électricité intermittente : elle ne produit pas quand il n’y a pas de vent. On dit qu’elle n’est pas pilotable. Et comme la consommation d’électricité en France varie d’heure en heure, la production doit à tout moment être égale à la demande, sans quoi le réseau disjoncte. Il faut donc, pendant les périodes sans vent, compenser l’absence d’électricité éolienne par des moyens de production pilotables : principalement le gaz, parfois le charbon.
En France, l’éolien terrestre a un facteur de charge (c’est à dire le rapport entre la production réelle d’électricité d’une éolienne et celle qu’elle serait si celle-ci fonctionnait en permanence à 100% de sa puissance) de seulement 23% en moyenne.
Donc, si l’éolien terrestre émet 12g CO2 / KWh quand il fonctionne, et le gaz 412g CO2 / KWh, une éolienne terrestre avec son backup au gaz pour assurer de l’électricité aux français à tout moment, a donc un impact global égal à :
Chaque installation d’électricité éolienne en France doit disposer d’un backup au gaz pour assurer la sécurité d'approvisionnement, et émettra donc en moyenne 320g CO 2 par KWh produit, soit plus de 9 fois la moyenne actuelle de l’électricité produite dans notre pays.
Déployer l'éolien en France contribue donc à accélérer le réchauffement climatique.
En effet, la production d’électricité française est déjà très largement décarbonée grâce au parc nucléaire d’EDF (69% de la production 2021) et à l’hydroélectricité (12% de la production 2021). Ainsi, en 2021, le système français de production d’électricité a émis 36g de CO 2 par KWh produit.
Or l’éolien est une source de production d’électricité intermittente : elle ne produit pas quand il n’y a pas de vent. On dit qu’elle n’est pas pilotable. Et comme la consommation d’électricité en France varie d’heure en heure, la production doit à tout moment être égale à la demande, sans quoi le réseau disjoncte. Il faut donc, pendant les périodes sans vent, compenser l’absence d’électricité éolienne par des moyens de production pilotables : principalement le gaz, parfois le charbon.
En France, l’éolien terrestre a un facteur de charge (c’est à dire le rapport entre la production réelle d’électricité d’une éolienne et celle qu’elle serait si celle-ci fonctionnait en permanence à 100% de sa puissance) de seulement 23% en moyenne.
Donc, si l’éolien terrestre émet 12g CO2 / KWh quand il fonctionne, et le gaz 412g CO2 / KWh, une éolienne terrestre avec son backup au gaz pour assurer de l’électricité aux français à tout moment, a donc un impact global égal à :
12 x 23% + 412 x 77% = 320g CO2 / KWh
Chaque installation d’électricité éolienne en France doit disposer d’un backup au gaz pour assurer la sécurité d'approvisionnement, et émettra donc en moyenne 320g CO 2 par KWh produit, soit plus de 9 fois la moyenne actuelle de l’électricité produite dans notre pays.
Déployer l'éolien en France contribue donc à accélérer le réchauffement climatique.
La France est-elle en retard sur ses objectifs de décarbonation ?
La France n'est absolument pas en retard sur ses objectifs de décarbonation : son électricité est en effet déja décarbonée à 92%. Sont en revanche très fortement en retard les pays tels que l’Allemagne qui ont commis l’erreur d’investir massivement dans les énergies renouvelables intermittentes comme l'éolien ou le solaire. Celles-ci sont en effet couplées à des productions d'origine fossile - gaz et charbon - afin de pallier leur intermittence.
Les graphiques ci-dessous démontrent que les pays ayant réduit ou supprimé leur nucléaire et investi massivement dans les EnR intermittentes, en couplant celles-ci aux électricités fossiles (par nécessité), ne parviennent pas à décarboner leur électricité. A l’inverse, la France et la Suède qui ont limité leurs EnR intermittentes sont les bons élèves de l’Europe en matière d’électricité décarbonée.
Les graphiques ci-dessous démontrent que les pays ayant réduit ou supprimé leur nucléaire et investi massivement dans les EnR intermittentes, en couplant celles-ci aux électricités fossiles (par nécessité), ne parviennent pas à décarboner leur électricité. A l’inverse, la France et la Suède qui ont limité leurs EnR intermittentes sont les bons élèves de l’Europe en matière d’électricité décarbonée.
La région Centre Val de Loire a-t-elle besoin de nouveaux sites de production d’électricité ?
Chaque année depuis 35 ans, le Centre Val de Loire est la première région productrice d’électricité de France avec un puissance installée de 12 GW dont 97% nucléaire sur 4 centrales:
- la centrale nucléaire EDF de Belleville
- la centrale nucléaire EDF de Chinon
- la centrale nucléaire EDF de Dampierre
- la centrale nucléaire EDF de Saint Laurent
En 2021, 63,1 TWh (12% de la production nationale) y ont été produits, pour une consommation régionale de 19,0 TWh (30% de la production). Le Centre Val de Loire est même la première région exportatrice d’électricité de France avec un solde positif de 54,1 TWh en 2021. On peut donc considérer qu’en termes d’effort consenti pour assurer l’indépendance énergétique de la Nation, notre région fait plus que sa part depuis 35 ans et à ce titre, elle devrait pouvoir être préservée des efforts de développement de l’éolien.
A l’avenir, nous pouvons tripler notre consommation régionale d’électricité avant que les capacités de nos 4 centrales nucléaires soient saturées ! Il faut donc considérer qu’il n’y a aucun sujet d’approvisionnement électrique en Centre Val de Loire.
Pour mémoire, le KWh d’électricité produit dans notre région, mais aussi dans notre département d’Indre et Loire est à 97% nucléaire, il émet donc 6g de CO 2 . Le KWh produit par une éolienne supplée au gaz pour être pilotable émet 320g de CO 2 , il est donc plus de 53x plus émetteur de CO2.
Tout développement éolien est donc strictement inutile dans la région Centre Val de Loire.
- la centrale nucléaire EDF de Belleville
- la centrale nucléaire EDF de Chinon
- la centrale nucléaire EDF de Dampierre
- la centrale nucléaire EDF de Saint Laurent
En 2021, 63,1 TWh (12% de la production nationale) y ont été produits, pour une consommation régionale de 19,0 TWh (30% de la production). Le Centre Val de Loire est même la première région exportatrice d’électricité de France avec un solde positif de 54,1 TWh en 2021. On peut donc considérer qu’en termes d’effort consenti pour assurer l’indépendance énergétique de la Nation, notre région fait plus que sa part depuis 35 ans et à ce titre, elle devrait pouvoir être préservée des efforts de développement de l’éolien.
A l’avenir, nous pouvons tripler notre consommation régionale d’électricité avant que les capacités de nos 4 centrales nucléaires soient saturées ! Il faut donc considérer qu’il n’y a aucun sujet d’approvisionnement électrique en Centre Val de Loire.
Pour mémoire, le KWh d’électricité produit dans notre région, mais aussi dans notre département d’Indre et Loire est à 97% nucléaire, il émet donc 6g de CO 2 . Le KWh produit par une éolienne supplée au gaz pour être pilotable émet 320g de CO 2 , il est donc plus de 53x plus émetteur de CO2.
Tout développement éolien est donc strictement inutile dans la région Centre Val de Loire.
Quel est l'état des connaissances scientifiques concernant l'impact de l'éolien sur la santé humaine?
De très nombreuses études scientifiques (à charge comme à décharge) ont été publiées depuis soixante ans sur l’impact des éoliennes sur la santé humaine. A ce jour, les faits suivants doivent être considérés comme scientifiquement prouvés :
(1) Il existe de nombreux rapports de plaintes émises par des populations riveraines à cause du bruit émis par des éoliennes allant de récits anecdotiques relevés dans le monde entier jusqu’à des études scientifiques évaluées par des pairs. Les troubles du sommeil sont le problème le plus couramment évoqué, mais beaucoup d’autres symptômes ont été signalés tels que maux de tête, vertiges, acouphènes, nausées, mal des transports, hypertensions, tachycardie, stress, irritabilité et/ou dépression.
(2) Le spectre sonore des éoliennes actuelles est dominé par le bruit produit lors du passage des pâles devant le mât. Il présente des caractéristiques acoustiques uniques par rapport à tous ceux que l’on peut rencontrer dans l’environnement, en particulier il présente un caractère impulsionnel avec des pics d’émission dans les gammes infrasons et basses fréquences enrichis par jusqu’à 6 ou 7 harmoniques.
(3) Une première synthèse de ces symptômes regroupés sous le qualificatif de «Syndrome Eolien» a été réalisée par le Dr. Nina Pierpont en 2009. Plus de 20 autres études réalisées sur ce sujet confirment très largement la description des symptômes réalisée par Pierpont.
(4) Il n'existe pas encore de consensus scientifique sur le ou les mécanismes via lesquels l'organisme humain est affecté par le bruit éolien. Un premier mécanisme a été mis en évidence par les études d'Alec Salt et al. au National Institute of Health, selon lesquels dans l'oreille interne, les cellules ciliées externes de la cochlée réagiraient à l’énergie acoustique des infrasons d'éoliennes en émettant vers le cerveau des signaux qui déclenchent des réactions pathologiques. Une autre étude de Todd et al . en 2008 a mis en évidence la très forte sensibilité du système vestibulaire humain aux vibrations basse fréquence et infrasonores à des niveaux de dB(G) très inférieurs aux seuils d’audition par conduction osseuse. Enfin, une étude de Bellut-Staeck en 2023 a mis en évidence que les émissions impulsionnelles d'infrasons des éoliennes peuvent déséquilibrer l'autorégulation des réseaux sanguins capillaires, ce qui constitue la principale cause du développement de maladies inflammatoires chroniques telles que l’athérosclérose et de maladies secondaires correspondantes comme les cancers.
(5) Certaines personnes affirment que puisque les infrasons sont inaudibles, ils ne peuvent pas affecter l’organisme humain. Ce raisonnement est absurde : en effet, le monoxyde de carbone (CO) n’a pas d’odeur, pourtant en respirer peut tuer ; les UV sont invisibles, pourtant y rester exposé sans protection brûle gravement ; la salmonelle n’a pas de goût, toutefois en ingérer peut tuer ; etc.
(6) Alors qu'elle est utilisée par tous les bureaux d’étude des promoteurs éoliens intervenant en France, par construction l’échelle de décibels pondérée A ne capte pas une partie du bruit basse fréquence et les infrasons. Elle est donc totalement inadaptée pour prédire les émergences de bruit basse fréquence et/ou d’infrasons à proximité de centrales éoliennes – que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur d’habitations. De plus, par sa mécanique de pondération, elle moyenne et donc sous-évalue significativement l’impact d’un signal impulsionnel. Il faut enfin rappeler que le projet de norme NF S 31-114 qui devait permettre l'utilisation de l'échelle dB(A) pour les études d’impact de projets éoliens a été annulé le 17 janvier 2018, et son utilisation est illégale selon la jurisprudence du Conseil d'Etat.
(7) Pour prévenir les effets néfastes des éoliennes sur la santé humaine, de nombreux scientifiques recommandent que les distances séparant celles-ci des habitations soient d’au moins 800 m à 4 km, la distance de 2 km étant la plus couramment recommandée. De toute évidence, la distance minimale d’implantation de 500 m fixée par le Ministère de la Transition Ecologique en France ne protège pas les populations des effets néfastes des éoliennes sur leur santé.
(8) Même si le Syndrome Eolien (tel que défini par Pierpont) n’y est pas inclus en tant que tel, sept des dix symptômes qui le définissent figurent dans la Classification Internationale des Maladies de l’OMS. Les professionnels de santé disposent donc de tous les outils nécessaires pour le diagnostiquer.
(9) Bien que celles-ci puissent être influencées par des facteurs psychologiques de type effet nocebo, aucune étude scientifiquement valide n’a démontré que les facteurs psychologiques sont le moteur principal des perceptions par un individu de l’effet néfaste du bruit des éoliennes sur son état de santé. Il est donc faux de déclarer que les problèmes de santé de riverains de centrales éoliennes relèveraient du pur effet nocebo, et il est inacceptable de ne pas les prendre en considération. Cette position de bon sens a été confirmée en France par une décision de la Cour d’appel de Toulouse en date du 8 juillet 2021, non contestée par l’exploitant éolien concerné.
(10) Conformément à la définition de la santé par l’OMS (un état de complet de bien-être physique, mental et social, [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité) et aux modèles contemporains établissant les liens entre gênes, stress et état de santé des individus, les symptômes observés sur de nombreuses personnes vivant à proximité d’éoliennes et rassemblés sous le qualificatif de Syndrome Eolien devraient être considérés comme un problème de santé publique.
(1) Il existe de nombreux rapports de plaintes émises par des populations riveraines à cause du bruit émis par des éoliennes allant de récits anecdotiques relevés dans le monde entier jusqu’à des études scientifiques évaluées par des pairs. Les troubles du sommeil sont le problème le plus couramment évoqué, mais beaucoup d’autres symptômes ont été signalés tels que maux de tête, vertiges, acouphènes, nausées, mal des transports, hypertensions, tachycardie, stress, irritabilité et/ou dépression.
(2) Le spectre sonore des éoliennes actuelles est dominé par le bruit produit lors du passage des pâles devant le mât. Il présente des caractéristiques acoustiques uniques par rapport à tous ceux que l’on peut rencontrer dans l’environnement, en particulier il présente un caractère impulsionnel avec des pics d’émission dans les gammes infrasons et basses fréquences enrichis par jusqu’à 6 ou 7 harmoniques.
(3) Une première synthèse de ces symptômes regroupés sous le qualificatif de «Syndrome Eolien» a été réalisée par le Dr. Nina Pierpont en 2009. Plus de 20 autres études réalisées sur ce sujet confirment très largement la description des symptômes réalisée par Pierpont.
(4) Il n'existe pas encore de consensus scientifique sur le ou les mécanismes via lesquels l'organisme humain est affecté par le bruit éolien. Un premier mécanisme a été mis en évidence par les études d'Alec Salt et al. au National Institute of Health, selon lesquels dans l'oreille interne, les cellules ciliées externes de la cochlée réagiraient à l’énergie acoustique des infrasons d'éoliennes en émettant vers le cerveau des signaux qui déclenchent des réactions pathologiques. Une autre étude de Todd et al . en 2008 a mis en évidence la très forte sensibilité du système vestibulaire humain aux vibrations basse fréquence et infrasonores à des niveaux de dB(G) très inférieurs aux seuils d’audition par conduction osseuse. Enfin, une étude de Bellut-Staeck en 2023 a mis en évidence que les émissions impulsionnelles d'infrasons des éoliennes peuvent déséquilibrer l'autorégulation des réseaux sanguins capillaires, ce qui constitue la principale cause du développement de maladies inflammatoires chroniques telles que l’athérosclérose et de maladies secondaires correspondantes comme les cancers.
(5) Certaines personnes affirment que puisque les infrasons sont inaudibles, ils ne peuvent pas affecter l’organisme humain. Ce raisonnement est absurde : en effet, le monoxyde de carbone (CO) n’a pas d’odeur, pourtant en respirer peut tuer ; les UV sont invisibles, pourtant y rester exposé sans protection brûle gravement ; la salmonelle n’a pas de goût, toutefois en ingérer peut tuer ; etc.
(6) Alors qu'elle est utilisée par tous les bureaux d’étude des promoteurs éoliens intervenant en France, par construction l’échelle de décibels pondérée A ne capte pas une partie du bruit basse fréquence et les infrasons. Elle est donc totalement inadaptée pour prédire les émergences de bruit basse fréquence et/ou d’infrasons à proximité de centrales éoliennes – que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur d’habitations. De plus, par sa mécanique de pondération, elle moyenne et donc sous-évalue significativement l’impact d’un signal impulsionnel. Il faut enfin rappeler que le projet de norme NF S 31-114 qui devait permettre l'utilisation de l'échelle dB(A) pour les études d’impact de projets éoliens a été annulé le 17 janvier 2018, et son utilisation est illégale selon la jurisprudence du Conseil d'Etat.
(7) Pour prévenir les effets néfastes des éoliennes sur la santé humaine, de nombreux scientifiques recommandent que les distances séparant celles-ci des habitations soient d’au moins 800 m à 4 km, la distance de 2 km étant la plus couramment recommandée. De toute évidence, la distance minimale d’implantation de 500 m fixée par le Ministère de la Transition Ecologique en France ne protège pas les populations des effets néfastes des éoliennes sur leur santé.
(8) Même si le Syndrome Eolien (tel que défini par Pierpont) n’y est pas inclus en tant que tel, sept des dix symptômes qui le définissent figurent dans la Classification Internationale des Maladies de l’OMS. Les professionnels de santé disposent donc de tous les outils nécessaires pour le diagnostiquer.
(9) Bien que celles-ci puissent être influencées par des facteurs psychologiques de type effet nocebo, aucune étude scientifiquement valide n’a démontré que les facteurs psychologiques sont le moteur principal des perceptions par un individu de l’effet néfaste du bruit des éoliennes sur son état de santé. Il est donc faux de déclarer que les problèmes de santé de riverains de centrales éoliennes relèveraient du pur effet nocebo, et il est inacceptable de ne pas les prendre en considération. Cette position de bon sens a été confirmée en France par une décision de la Cour d’appel de Toulouse en date du 8 juillet 2021, non contestée par l’exploitant éolien concerné.
(10) Conformément à la définition de la santé par l’OMS (un état de complet de bien-être physique, mental et social, [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité) et aux modèles contemporains établissant les liens entre gênes, stress et état de santé des individus, les symptômes observés sur de nombreuses personnes vivant à proximité d’éoliennes et rassemblés sous le qualificatif de Syndrome Eolien devraient être considérés comme un problème de santé publique.
En 2021, quelles ont été la production et la consommation d’électricité en France ?
En France, en 2021, la production électrique s’est élevée à 523 TWh dont 69% d’origine nucléaire, 12% d’origine hydraulique, 7% d’origine thermique fossile, 7% d’origine éolienne, 3% solaire et 2% d’origine divers. 90% de cette électricité a été produite par des sources pilotables (nucléaire, hydraulique, thermique fossile, divers) et 10% par des sources intermittentes (éolien, solaire).
En 2021, la consommation française d’électricité a été de 468 TWh, soit la totalité de la production pilotable 2021. Le pic annuel de consommation d’électricité a été atteint au cœur de l’hiver, le 11 janvier 2021, avec une puissance demandée de 88,4 GW soit 97% de la puissance pilotable disponible. On note donc qu’à la fois la consommation annuelle 2021, mais aussi le pic de demande d’électricité de l’hiver ont été intégralement couverts par les seules sources pilotables : nucléaire, hydraulique, thermiques fossiles et divers.
En d’autres termes, en 2021, les éoliennes implantées en France n’ont servi à rien pour répondre aux besoins d’électricité des Français. La même analyse peut se conduire avec des résultats identiques sur les 20 dernières années.
En 2021, la consommation française d’électricité a été de 468 TWh, soit la totalité de la production pilotable 2021. Le pic annuel de consommation d’électricité a été atteint au cœur de l’hiver, le 11 janvier 2021, avec une puissance demandée de 88,4 GW soit 97% de la puissance pilotable disponible. On note donc qu’à la fois la consommation annuelle 2021, mais aussi le pic de demande d’électricité de l’hiver ont été intégralement couverts par les seules sources pilotables : nucléaire, hydraulique, thermiques fossiles et divers.
En d’autres termes, en 2021, les éoliennes implantées en France n’ont servi à rien pour répondre aux besoins d’électricité des Français. La même analyse peut se conduire avec des résultats identiques sur les 20 dernières années.
Comment se comparent les différents moyens de production d'électricité en émissions de CO2 ?
Pourrait-on augmenter la puissance du parc nucléaire français sans attendre la mise en service des 6 nouveaux EPR annoncés ?
En février 2023, le Conseil de Politique Nucléaire a demandé à EDF d'étudier à nouveau un programme d'augmentation global de la puissance de tous les réacteurs existants.
Il nous semble en effet possible d’augmenter de de +3,7 à +4,5 GW la puissance du parc nucléaire français, soit l'équivalent de 2 à 3 EPR, par des opérations d’amélioration portant sur ses 28 réacteurs CPY et ses 20 réacteurs P4.
Tout d'abord, en ce qui concerne les 28 réacteurs à eau pressurisée CPY livrés par Framatome entre 1974 et 1981, on peut noter que les mêmes modèles construits par Framatome en Belgique (Tihange 2, Doel 3) ont augmenté leur puissance initiale de +12%, de 900 à 1.010 MW. De même, ceux vendus par Framatome en Corée du Sud ont amélioré leur puissance de 900 à 965 MW. Sur la base de ce qui a été réalisé dans ces deux pays, on pourrait envisager la création rapide de 1,7 GW à 2,5 GW de puissance supplémentaire.
De plus, EDF dispose depuis 10 ans d’un programme d’amélioration de 1.300 MW à 1.400 MW pour ses 20 réacteurs des paliers P4 et N4, qui avait été suspendu sous la présidence de François Hollande. Un tel programme représenterait la création de 2,0 GW supplémentaires.
Avec un facteur de charge moyen de 82% correspondant à la médiane sur 10 ans des réacteurs à eau pressurisée, ce programme d’amélioration du parc nucléaire EDF apporterait en mode pilotable la même production électrique que 13,2 à 16,0 GW de centrales éoliennes terrestres fonctionnant en mode intermittent, soit largement plus que l’objectif de 10 GW qu’a fixé le président de la République dans le cadre du projet de loi Borne d’octobre 2022 sur les énergies renouvelables intermittentes.
Il nous semble en effet possible d’augmenter de de +3,7 à +4,5 GW la puissance du parc nucléaire français, soit l'équivalent de 2 à 3 EPR, par des opérations d’amélioration portant sur ses 28 réacteurs CPY et ses 20 réacteurs P4.
Tout d'abord, en ce qui concerne les 28 réacteurs à eau pressurisée CPY livrés par Framatome entre 1974 et 1981, on peut noter que les mêmes modèles construits par Framatome en Belgique (Tihange 2, Doel 3) ont augmenté leur puissance initiale de +12%, de 900 à 1.010 MW. De même, ceux vendus par Framatome en Corée du Sud ont amélioré leur puissance de 900 à 965 MW. Sur la base de ce qui a été réalisé dans ces deux pays, on pourrait envisager la création rapide de 1,7 GW à 2,5 GW de puissance supplémentaire.
De plus, EDF dispose depuis 10 ans d’un programme d’amélioration de 1.300 MW à 1.400 MW pour ses 20 réacteurs des paliers P4 et N4, qui avait été suspendu sous la présidence de François Hollande. Un tel programme représenterait la création de 2,0 GW supplémentaires.
Avec un facteur de charge moyen de 82% correspondant à la médiane sur 10 ans des réacteurs à eau pressurisée, ce programme d’amélioration du parc nucléaire EDF apporterait en mode pilotable la même production électrique que 13,2 à 16,0 GW de centrales éoliennes terrestres fonctionnant en mode intermittent, soit largement plus que l’objectif de 10 GW qu’a fixé le président de la République dans le cadre du projet de loi Borne d’octobre 2022 sur les énergies renouvelables intermittentes.